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Conférence de Roberto Di Cosmo


21 décembre 2004, Delémont, Collège, 17h00 - 18h30
site de Di Cosmo

article journal

article de F3mitic

Ces notes sont posées en vrac, sans relecture et corrections apportées pour l'instant

Logiciels libres

Le problème avec les logiciels libres c’est la signification en anglais FREE qui signifie aussi bien gratuit et libre ! Or, entre gratuit et libre il y a des différences !

Logiciel libre a 4 devoirs :
Il faut respecter un certain nombre d’obligations :

Libre, gratuit : Linux, FreeBsd?, OpenBSD?, perl, etc.
Libre, non gratuit : Linux version commerciales (ensemble d’aide à l’installation et à l’utilisation )

Comparaisons entre le logiciel libre et le logiciel propriétaire :
pourquoi utiliser des formats ouverts
Avantages pédagogiques indéniables : avec une meilleure formation (à l’informatique). Tout un chacun a accès aux mêmes connaissances que le meilleur ingénieur de la meilleure entreprise.
Avec du temps et de la matière grise, on peut donc se mettre au meilleur niveau mondial.
La multiplication du nombre des programmeurs qui vérifient le code, ça permet de diviser les pirates. En fait, il y a deux types de programmeurs : ils améliorent ou ils fabriquent des virus. Dans les deux cas on devient très connus (amélioration d’une programmation ou piratage !).

L’accès au code source attire les programmeurs compétentes –Y redonner le contrôle aux utilisateurs (ça force à s’intéresser à sa propre écriture : bons codes, bonnes expressions, justes, sans erreur…)
Redonne le contrôle aux utilisateurs (on peut doc demander des services …. Personne ne pourra dire qu’il a un contrat d’exclusivité)
Permet d’échapper à la fuite en avant technologique

Selon Vico, philosophe italien, « connaître c’est savoir faire »…

Le logiciel propriétaire : pas d’accès au code pas de modifications, pas de distribution

Devoir de neutralité : on apprend à lire et à écrire et pas à utiliser une plume MontBlanc?
Effet réseau : si on n’apprend pas la diversité, on formate des consommateurs

Pièges propriétaires :
Formation kleenex (que l’on jette dès que l’on a utilisé- il faut créer pour l’avenir.

La philosophie sous-jacente à l’outil

L’éducation avec l’informatique n’est pas une « affaire de machos »
Dans le site « Gnurias » (en portugais) : la femme qui participe à l’élaboration d’un mode plus libre)
-Y maîtresse d’école qui ont choisi de ne faire leur formation qu’avec des logiciels libres, elles n’écrivent pas de codes, elles veulent juste faire passer un message de partage.
Pour les tous petits : j’ai compris
Ceoest8? (voyages interstellaires

Les américains ont un avantage sur nous actuellement c’est que tout ce qui est fait avec les fonds publics doivent être libre d’accès…. Donc, pour l’instant la NASA mais à disposition toutes les données les plus techniques et spécifiques !

Partie débat :

Chez Carrefour : un pc sans écran (290 euros) parce qu’il n’a pas de logiciel propriétaire.

Essayer Gimp (programme de dessin ou de retouches d’images)

Netscape était un logiciel propriétaire.
Microsoft jusqu'en 95 voulait saborder internent et voulait imposer leur propre internet.

Dès 95, Internet Explorer a été acheté à Spic glas, auquel on a dit qu’il y aurait un certain pourcentage des ventes, mais cette boîte a fait faillite parce que l’année suivante IE est devenu gratuit pour concurrencer Netscape.
Comme Netscape allait faire faillite, il ont transformé leur code source propriétaire en code livre et ont créé Mozilla.

Il y a un certain nombre de pays (chine, brésil) sont complètement passés au logiciel libre parce qu’ils n’ont plus confiance en des programmes extérieurs, ils veulent la maîtrise complètement.

La position de l’Europe sur les logiciels libres ? L’Europe n’existe pas vraiment… Mais certains projets sont financés par la commission européenne, et avec des montants importants. Bruxelles ce n’est que l’endroit où les différents partenaires essaient de faire passer et les différents intérêts personnels.

Il faut se poser concrètement la question de savoir pourquoi les grandes entreprises américaines du logiciel viennent en Europe faire pression pour dire qu’il faut des brevets logiciels pour rester concurrentiel sur le marché… ça ne sent pas bon !